L’association

De la gavotte, rien que de la gavotte…

De la gavotte, rien que de la gavotte… 
Dañs Tro a vu le jour en 1989 à Poullaouën (ancienne capitale du folklore breton !). Cette association est le fruit de l’union de quelques sonneurs et chanteurs du pays montagne et de Louis Lofficial (qui chante uniquement le premier janvier et encore, pas avant 23 heures !). Leur idée était d’organiser un fest-noz au cachet particulier : douze heures de gavotte non-stop. Cette formule s’est maintenue pendant quatre ou cinq ans avant d’évoluer vers une autre plus sage : La Nuit de la Gavotte.

En 1994, un nouveau bureau a pris le relais tout en gardant la même optique, à savoir sensibiliser un large public aux traditions orales de Poullaoüen et sa région. Les activités de Dañs Tro se sont diversifiées aux cours des années : organisation de veillées, de la première journée des Rencontres Internationales de la Clarinette Populaire le Jeudi de l’Ascension, en collaboration avec l’association Paotred An Dreujenn Gaol de Glomel, un concert en collaboration avec le festival Dre ar Wenojenn, des stages de musiques et de danses, et bien sûr la Nuit de la Gavotte le troisième week-end de septembre. Le but est d’organiser des évènements de qualité qui doivent conserver un caractère convivial.

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La gavotte ?… Qu’est-ce que c’est ?…

Défintion d’après le Larousse 2008 :
« Danse française éxécutée en couple, pratiquée sous plusieurs formes entre le 16ème et le 18ème siècle et fixée comme danse folklorique bretonne au 19ème. Pièce instrumentale de rythme binaire et d’allure modérée. »

Définition d’après le ” Catholicircus Britanichon “(1273)” :
Sorte de danse tribale communautaire, éxécutée en rond par les centre-bretons ruraux, lors des solstices, pour honorer leurs dieux et rendre leurs femmes fertiles !!! Cette coutume ancestrale provoquait des états de transe indescriptible (forte absorption d’hydromel et de chouchenn) et créait des scènes d’hystérie collective frisant la démence (aujourd’hui encore on peut constater ce phénomène lors d’une veillée rituelle à Poullaouën le troisième week-end de septembre…).

Pendant de nombreuses années les folkloristes tentèrent de réimplanter cette danse et ses rites dans dautres secteurs géographiques de Haute et Basse Bretagne mais sans résultat probant. Pour exemple citons le pays de St Vincent sur Oust, ou bien encore celui de Mendon .”